T  O  U  T      V   A      B   I   E   N             (travail en cours)

Nous avions des étoiles plein les yeux et la tête au firmament. Nos rêves étaient sans limite, teintés d’insouciance et peuplés de chimères. Peu importait, demain était lumineux, un appel à la vie. L’utopie était au fronton de nos consciences. Nous rêvions d’amour et de paix.
Nous n'avons rien vu venir. En un claquement de doigt, l’u-topie de Thomas More a laissé place à la dys-topie de Georges Orwell. Les rêves se sont transformés en cauchemars, et Cerbère a quitté la porte des enfers pour garder les vivants.
J’aime tracer des lignes pas forcément droites sur des cartes puis les suivre. Y inventer une vie, une histoire. J’ai pris un compas et j’ai tracé un cercle. Un kilomètre de rayon autour de ma maison. Mon nouveau terrain de jeu. Le banal, l’insignifiant rebattu, le trivial ressassé, jour après jour, jusqu’à la folie. Une prison dont il faut s’évader. Un monde meurtri.